Noël BREM époux d'Anne Brochu, par lui-même en 1696 1
EN FRANCE
L'ancêtre venu au Québec signait BREM. Son père signait "de
Bremme", le greffier de la municipalité de Boulogne, orthographiait ce nom "De
Bresme" et le curé la paroisse Saint-Joseph "Bresme". Sa soeur Marie Jacqueline pour sa part signait de Breme . Je respecterai donc l'orthographe que la personne elle-même utilisait.
Noël BREM époux d'Anne Brochu, par lui-même
en 1696 1
Marie Jacqueline de BREME épouse de Jean Le Seure (soeur de Noël) elle-même en 1700
1a
.
Jehan de BREMME époux de Catherine Caffier (père de Noël) par lui-même en 1700 2
.
Jean BRESME par le curé de St-Joseph de Boulogne-sur-mer (1671) 3
.
Jean De BRESME par le
greffier de la municipalité de Boulogne en 1686 4
.
.
Mes recherches sur les antécédents de cette famille ont donné
quelques pistes qui pourraient s'avérer utiles aux personnes qui voudraient
remonter plus loin leur filiation.
PAS-DE-CALAIS 5
Il existe, pas très loin de Boulogne-sur-mer, entre Calais et Saint-Omer, une commune qui s'appelle Brêmes. Il existe également en Allemagne, sur la Weser, une ville importante qui a pour nom Brême (sans «s»). En allemand, c'est Bremen . Puisque l'on a longtemps identifié les gens à leur lieu d'origine, en particulier à l'époque où l'on a obligé tout citoyen français à porter un nom de famille, une étude aux archives de ces lieux pourrait s'avérer utile.
Mes recherches pour remonter l'ascendance de la famille BREM dans le Pas-de-Calais ont été plutôt décevantes. J'ai quand même découvert que ce patronyme se rencontre dans le canton de Liliers (par exemple dans la paroisse Saint-Venant) mais les liens restent à établir. Si nous faisons porter notre recherche sur une époque et un territoire plus vaste nous retrouvons Adam de BREM (le maître de BREME ) qui au XI ième siècle décrit entre autre les Saxons. Puisque Boulogne-sur-mer a reçu une importante migration saxonne entre 550 et 650 6 des études sur ses écrits et sa généalogie pourraient s'avérer utiles.
J'ai également relevé d'autres personnages d'importance qui partageaient le même patronyme sans avoir pu les relier à notre famille.
L.E de la Gorge-Rosny dans ses «Recherches généalogiques sur les comtés de Ponthieu, de Boulogne, de Guines et pays circonvoisins» (tome I, Boulogne-sur-mer, 1874 ), mentionne un Goeffroy de BRESMES en 1177 et un Tasse de BREME, mayeur de Saint-Omer en 1462. Dans le dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables de C. D'est-ange (Evreux 1908) à «BRAME», tome VI, pages 351-352, on retrouve :
«BRAME. Armes enregistrées à l'Armorial général de 1696 : d'azur à un chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles du même et en pointe d'un lion d'argent.»
La famille BRAME est une des plus distinguée de la haute bourgeoisie du Nord de la France. Un de ses représentants, Pierre-François Brame, avocat à Ennetière, fit enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696.
Le Tome VII nous apprend, aux pages 13 et 14 d'intéressants détails sur le patronyme BREM ou BREME (de) :
«BREM ou BREM (de). Armes: d'azur à trois annelets d'or, 2 et 1, au chef d'argent chargé de deux étoiles d'azur. - Cimier : Une étoile d'azur issante d'un armet morné, orné de son bourrelet et de ses lambrequins aux couleurs de l'écu.»
Par Martin Gagné fils d'Yvon.
La famille de BREM ou de BREME appartient à la maison de Lorraine. Elle a eu pour auteur Nicolas-Christophe BREME, natif de Morhange, qui fut anobli le 19 octobre 1725 par lettres patentes du duc de Lorraine. De son mariage avec Anne-Madeleine Schoumert, Nicolas-Christophe laissa un fils, Nicolas de BREM, avocat à la Cour de Lorraine et de Barrois, qui épousa à Metz le 24 janvier 1737 Anne-Marie-Thérèse DILANGE.
La famille de BREM ou de BREME a fourni de nombreux officiers dont deux généraux, des chevaliers de Saint-Louis, des membres de la légion d'honneur, etc.
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